terça-feira, 8 de março de 2011
Monumenta 2011 — Anish Kapoor
LA LUMIÈRE COMME FANTÔME
Le caractère à la fois éminemment mental mais aussi particulièrement charnel de l’œuvre de Kapoor s’accompagne d’une profonde réflexion sur la lumière. Celle-ci n’émane jamais d’un point défini, elle est toujours diffuse. Ces œuvres « capturent » la lumière et la restituent sur un mode indirect et fantomatique. On ne connaît pas sa source et on ne sait pas exactement ce qu’elle vise. Elle est une lumière d’avant le soleil, qui semble sourdre de la sculpture elle-même. Le plus souvent d’ailleurs, c’est la couleur qui, dans sa pureté, se liquéfie dans la clarté liquide réfléchie par la surface indifférente des miroirs.