Par-delà la référence à une œuvre d’Anish Kapoor –Svayambh, 2007 – qui signifie littéralement « modelé par sa propre énergie », l’auto-génération est un sujet de fascination pour l’artiste. Celui-ci met tout en œuvre pour donner à la plupart de ses œuvres une autonomie qui annule toute vision de l’artiste exprimant sa subjectivité comme dansMy Red Homeland, 2003. Anish Kapoor s’efface derrière son œuvre pour la laisser advenir à son rythme et lui permettre de déployer seule le mystère qu’elle contient. L’auto-génération est la preuve que des choses se produisent par-delà l’humain et dont seul l’art ou la nature peuvent témoigner.
Mais uma retrospectiva de André Kertész, desta vez organizada pelo Fotomuseum Winterthur e depois da retrospectiva no Jeu de Paume que encerrou no dia 6. Nascido em 1894 e falecido em Nova York em 1985, André Kertész trabalhou com Brassaï e foi fonte de inspiração para Cartier-Bresson. Ler mais aqui. Inaugura amanhã.
L’entropie désigne l’état de désordre d’un système. Pour l’artiste, elle joue un rôle fondamental qui vient équilibrer par sa nature chaotique l’apparence policée de son travail : « Comme dans le monde baroque, l'apparence est décorative, tout en surface, mais en dessous se cache un sombre secret ; la décadence et l'entropie ne sont jamais bien loin. » De ce point de vue, les jeux de surface que met en œuvre l’artiste sont des jeux troubles qui révèlent par ses failles une force intérieure désorganisée et incontrôlable. Toute la prouesse de l’artiste est de mêler équilibre et anarchie dans son travail en un seul et même motif vertigineux, à l’image des sculptures de ciment générées informatiquement,Greyman Cries,Shaman Dies,Billowing Smoke,Beauty Evoked,2008-09.
On dit souvent d’un artiste qu’il « renouvelle notre vision d’un sujet » – mais pour Anish Kapoor, il s’agit d’une toute autre dimension : le contact avec ses œuvres renouvelle la vision elle-même, nous faisant, bien au-delà de leur aspect séduisant, nous interroger sur l’acte de « voir ». La vision humaine, que la science ne fait que commencer de découvrir, est un processus complexe et hautement symbolique : en créant constamment des accidents optiques entre le visiteur et l’œuvre, en jouant sur toute la palette et la temporalité des processus cognitifs à l’œuvre dans la perception, en déjouant les évidences, Anish Kapoor nous révèle combien le monde est peuplé par les images mentales que construit notre regard optique, combien la vision est imagination.
Anish Kapoor est intervenu à plusieurs reprises dans l’espace public urbain (Cloud Gate, 2004, Sky Mirror, 2001, etc.) ou à l’échelle du paysage (Dismemberment Site I, 2003-2009, Temenos, 2006). Ces œuvres que l’on peut parfois qualifier d’œuvres du Land Art ont pour caractéristique d’être elles-mêmes des paysages, plus ou moins abstraits et formels, toujours saisissants. Les formes dessinent de nouveaux horizons et les matières composent de nouveaux reliefs (My Red Homeland, 2003). Le paysage est l’identité du monde à un instant donné. C’est cette identité que l’artiste capture et qu’il transforme pour donner accès à de nouvelles dimensions.
Inviter, chaque année, un grand artiste à créer une œuvre inédite. La rendre à la fois précieuse et accessible à tous, au cœur de la ville la plus visitée du monde, dans le cadre exceptionnel de la Nef du Grand Palais des Champs-Élysées à Paris. Le pari de MONUMENTA était aussi simple qu’ambitieux, et le succès croissant fut au rendez-vous des trois premières éditions, démontrant que la création contemporaine pouvait être appréciée à la fois de la critique et d’un large public.
C’est ce défi que relèvera à sa manière Anish Kapoor pour MONUMENTA 2011, du 11 mai au 23 juin. Figure de l’artiste universel, le sculpteur britannique né à Bombay fascine et enchante par ses œuvres à la croisée des univers, dont l’apparente simplicité de lignes, souvent atteinte par de remarquables prouesses technologiques, aussi bien que la force d’expression immédiate, transforment la façon de voir et de penser de ceux qui les parcourent du corps et du regard. Créer un choc esthétique et physique, une expérience colorée à la fois poétique, méditative et détonante, qui se mesure à la verticalité et à la lumière de la Nef, "cet intérieur plus grand qu’un extérieur" : ainsi pourrait-on résumer l’ambition d’Anish Kapoor, pour son retour à Paris, trente ans après sa toute première exposition, à l’occasion de MONUMENTA 2011.
Não costumo ceder a estas tentações opinativas mas, desta vez, fui provocado, particularmente porque gosto de programas de culinária. O FJV tem razão. Aquele Chakall era insuportável.
Não se pode comparar a Sophie Dahl com os seus 34 anos, embora, como FJV, desconfie muito desta truta recheada.
Ainda assim, fica a pontos da Nigella Lawson com os seus fantásticos 51 anos. É a diferença entre um verde fresco e um tinto maduro. Enfim, gostos também se discutem...
Aos fiéis leitores deste blog (muito especialmente do outro lado do Atlântico — Brasil e Estados Unidos — que ultrapassam já os 30% das 117 mil visitas) o meu muito obrigado.