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sexta-feira, 29 de setembro de 2006

 
Diário da guerra

O texto escrito por Robert Redeker, filósofo e professor de filosofia, no Le Figaro valeu-lhe a sentença de morte. Redeker encontra-se agora "guardado" por forças policiais porque a sua vida corre perigo. Ontem, o Le Figaro saíu em defesa de Redeker com um artigo mole em que nem sequer o nome do autor do texto é citado (como observa Pierre Assouline). O texto de Redeker poderá pecar por uma leitura demasiado primária do Corão. Mas a questão aqui não é avaliar a profundidade de conhecimentos que o autor tem da matéria. Trata-se, sim, e mais uma vez, de defender a liberdade de expressão, de reflexão e de crítica. O texto de Redeker fica aqui transcrito. Se os meus amigos não souberem de mim por uns tempos é porque eu, também, fui ameaçado de morte.

Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?, par Robert Redeker
Par Robert Redeker (Philosophe. Professeur au lycée Pierre-Paul-Riquet à Saint-Orens de Gammeville. Va publier Dépression et philosophie (éditions Pleins Feux)..

Les réactions suscitées par l'analyse de Benoît XVI sur l'islam et la violence s'inscrivent dans la tentative menée par cet islam d'étouffer ce que l'Occident a de plus précieux qui n'existe dans aucun pays musulman : la liberté de penser et de s'exprimer.

L'islam essaie d'imposer à l'Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d'un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l'école, accusation d'islamophobie contre les esprits libres.

Comment expliquer l'interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? Étrange fut l'argument avancé : risque de «troubles à l'ordre public». Cela signifiait-il que des bandes de jeunes frustrés risquaient de devenir violents à l'affichage de la beauté ? Ou bien craignait-on des manifestations islamistes, via des brigades de la vertu, aux abords de Paris-Plages ?

Pourtant, la non-interdiction du port du voile dans la rue est, du fait de la réprobation que ce soutien à l'oppression contre les femmes suscite, plus propre à «troubler l'ordre public» que le string. Il n'est pas déplacé de penser que cette interdiction traduit une islamisation des esprits en France, une soumission plus ou moins consciente aux diktats de l'islam. Ou, à tout le moins, qu'elle résulte de l'insidieuse pression musulmane sur les esprits. Islamisation des esprits : ceux-là même qui s'élevaient contre l'inauguration d'un Parvis Jean-Paul-II à Paris ne s'opposent pas à la construction de mosquées. L'islam tente d'obliger l'Europe à se plier à sa vision de l'homme.

Comme jadis avec le communisme, l'Occident se retrouve sous surveillance idéologique. L'islam se présente, à l'image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental. À l'instar du communisme d'autrefois, l'islam, pour conquérir les esprits, joue sur une corde sensible. Il se targue d'une légitimité qui trouble la conscience occidentale, attentive à autrui : être la voix des pauvres de la planète. Hier, la voix des pauvres prétendait venir de Moscou, aujourd'hui elle viendrait de La Mecque ! Aujourd'hui à nouveau, des intellectuels incarnent cet oeil du Coran, comme ils incarnaient l'oeil de Moscou hier. Ils excommunient pour islamophobie, comme hier pour anticommunisme.

Dans l'ouverture à autrui, propre à l'Occident, se manifeste une sécularisation du christianisme, dont le fond se résume ainsi : l'autre doit toujours passer avant moi. L'Occidental, héritier du christianisme, est l'être qui met son âme à découvert. Il prend le risque de passer pour faible. À l'identique de feu le communisme, l'islam tient la générosité, l'ouverture d'esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des moeurs, les valeurs démocratiques, pour des marques de décadence.

Ce sont des faiblesses qu'il veut exploiter au moyen «d'idiots utiles», les bonnes consciences imbues de bons sentiments, afin d'imposer l'ordre coranique au monde occidental lui-même.

Le Coran est un livre d'inouïe violence. Maxime Rodinson énonce, dans l'Encyclopédia Universalis, quelques vérités aussi importantes que taboues en France. D'une part, «Muhammad révéla à Médine des qualités insoupçonnées de dirigeant politique et de chef militaire (...) Il recourut à la guerre privée, institution courante en Arabie (...) Muhammad envoya bientôt des petits groupes de ses partisans attaquer les caravanes mekkoises, punissant ainsi ses incrédules compatriotes et du même coup acquérant un riche butin».

D'autre part, «Muhammad profita de ce succès pour éliminer de Médine, en la faisant massacrer, la dernière tribu juive qui y restait, les Qurayza, qu'il accusait d'un comportement suspect». Enfin, «après la mort de Khadidja, il épousa une veuve, bonne ménagère, Sawda, et aussi la petite Aisha, qui avait à peine une dizaine d'années. Ses penchants érotiques, longtemps contenus, devaient lui faire contracter concurremment une dizaine de mariages».

Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran.

De fait, l'Église catholique n'est pas exempte de reproches. Son histoire est jonchée de pages noires, sur lesquelles elle a fait repentance. L'Inquisition, la chasse aux sorcières, l'exécution des philosophes Bruno et Vanini, ces mal-pensants épicuriens, celle, en plein XVIIIe siècle, du chevalier de La Barre pour impiété, ne plaident pas en sa faveur. Mais ce qui différencie le christianisme de l'islam apparaît : il est toujours possible de retourner les valeurs évangéliques, la douce personne de Jésus contre les dérives de l'Église.

Aucune des fautes de l'Église ne plonge ses racines dans l'Évangile. Jésus est non-violent. Le retour à Jésus est un recours contre les excès de l'institution ecclésiale. Le recours à Mahomet, au contraire, renforce la haine et la violence. Jésus est un maître d'amour, Mahomet un maître de haine.

La lapidation de Satan, chaque année à La Mecque, n'est pas qu'un phénomène superstitieux. Elle ne met pas seulement en scène une foule hystérisée flirtant avec la barbarie. Sa portée est anthropologique. Voilà en effet un rite, auquel chaque musulman est invité à se soumettre, inscrivant la violence comme un devoir sacré au coeur du croyant.

Cette lapidation, s'accompagnant annuellement de la mort par piétinement de quelques fidèles, parfois de plusieurs centaines, est un rituel qui couve la violence archaïque.

Au lieu d'éliminer cette violence archaïque, à l'imitation du judaïsme et du christianisme, en la neutralisant (le judaïsme commence par le refus du sacrifice humain, c'est-à-dire l'entrée dans la civilisation, le christianisme transforme le sacrifice en eucharistie), l'islam lui confectionne un nid, où elle croîtra au chaud. Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l'islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine.

Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. Comme aux temps de la guerre froide, violence et intimidation sont les voies utilisées par une idéologie à vocation hégémonique, l'islam, pour poser sa chape de plomb sur le monde. Benoît XVI en souffre la cruelle expérience. Comme en ces temps-là, il faut appeler l'Occident «le monde libre» par rapport à au monde musulman, et comme en ces temps-là les adversaires de ce «monde libre», fonctionnaires zélés de l'oeil du Coran, pullulent en son sein.



 
Gozo IX


Foto de Katarzina Widmanska



Ondula mansamente a tua língua

de saliva tirando
toda a roupa...

já breves vêm os dias
dentro de noites já
poucas.

Que resta do nosso
gozo
se parares de me beijar?

Oh meu amor...
devagar...
até que eu fique louca!

Depois... não vejas o mar
afogado em minha
boca!


Maria Tereza Horta

quinta-feira, 28 de setembro de 2006

 
Shomei Tomatsu


Shomei Tomatsu, “Prostitute, Nagoya”, 1958.

Skin of the Nation é o título da exposição retrospectiva de Shomei Tomatsu que pode ser vista até 19 de Novembro no Fotomuseum Winterthur, em Zurich. Tomatsu, nascido em 1930, é um dos mais importantes fotógrafos japoneses do pós-guerra, fazendo, igualmente, parte do grupo da vanguarda japonesa dos anos 50 e 60 juntamente com o cineasta Nagisa Oshima ou o escritor Kobo Abe. Tomatsu, durante os anos 50, retratou de forma extraordinária a americanização do Japão e a passagem de uma sociedade tradicional fechada para uma sociedade aberta. Séries como "Chewing Gum and Chocolate" são documento disso. A série "Nagasaki 11.02" retrata os efeitos da explosão nuclear e a vida dos sobreviventes.

 
Gozo VIII


Foto de Lilya Corneli



Em cada canal
a sua veia

o veio que entumesce
no fundo da sua teia

Em cada vento
o seu peixe
no tempo que a água tenha

sedosa na sua sede
viciosa em sua esteira

Da seda
o tacto e o suco
dos lábios à sua beira

como se fosse um beiral
do corpo
p'ra língua inteira

ou o lugar para guardar
o punhal
que se queira

Em cada punho
o seu ócio

um cinzel
de lisura

com a doçura do pranto
da prata e bronze
a secura

O travesseiro não apoia
as pernas já afastadas
mas ajusta as ancas dadas

Escalada
que se empreende na pele das tuas nádegas

Em cada corpo há o tempo
no gozo da sua adaga

Mas só no teu há o espasmo
com que o teu pénis
me alaga


Maria Tereza Horta

quarta-feira, 27 de setembro de 2006

 
A ler

Hoje, Pierre Assouline, em La république des livres: Du principe de précaution avec l'Islam.

 
Correio da Cassini



Começaram a chegar as imagens do último flyby, de dia 23, sobre Titan: Kissing Lakes.

 
Gozo VII


Foto de Katarzina Widmanska



São as tuas nádegas
na curva dos meus dedos

as tuas pernas
atentas e curvadas

O cravo – o crivo
sabor da madrugada
no manso odor do mar das tuas
espáduas

E se soergo com as mãos
as tuas coxas
e acerto o corpo no calor
das vagas

logo me vergas

e és tu então
que tens os dedos
agora
em minha nádegas


Maria Tereza Horta

terça-feira, 26 de setembro de 2006

 
Epur si Muove!

Em 1983, 341 anos após a sua morte, a Igreja Católica, revendo o processo, decidiu pela absolvição de Galileu. "E, no entanto, ela move-se", terá dito à saída do tribunal que o condenou. De que lhe valeu ter-se posto de mal com Aristóteles e com a Igreja Católica? Quase 400 anos depois, ainda há, por essa Europa culta e evoluída, nesse mundo da informação e do conhecimento, da internet e das viagens espaciais, da cibernética e da inteligência artificial, muito boa gente que desconhece as aflições de Galileu (um obrigado ao Abrupto).

 
Correio da Cassini

Continuamos à espera das imagens referentes ao último flyby por Titan, no passado dia 23. Até lá, podemos ter um resumo da aventura aqui.

 
A ler

Comentário de João Oliveira Santos sobre o dia europeu sem carros: Dia europeu sem juízo nenhum.
No Turno da noite.

 
A ler
O delirante texto de Tiago de Oliveira Cavaco: Darwin e os esqueletos da humanidade.
No Comedor de gafanhotos.

 
Portugal trespassa-se

Solidariedade + igualitarismo socialista = non sense.

 
A ler

Hoje, no DN, Diogo Pires Aurélio: O imperador bizantino.

 
A ler

Hoje, no DN, José Manuel Barroso: Estará a Europa a ficar encurralada?

 
Gozo VI


Foto de Katarzina Widmanska



São de bronze
os palácios do teu sangue

de cristal absorto
encimesmado

São de esperma
os rubis que tens no corpo
a crescerem-te no ventre
ao acaso

São de vento – são de vidro
são de vinho
os liquidos silencios dos teus olhos

as rutilas esmeraldas que
sózinhas
ferem de verde aquilo que tu escolhes

São cintilantes grutas
que germinam
na obscura teia dos teus lábios

o hálito das mãos
a língua – as veias

São de cupulas crisálidas
são de areia

São de brandas catedrais
que desnorteiam

(São de cupulas crisálidas
são de areia)

na minha vulva
o gosto dos teus espasmos


Maria Tereza Horta

segunda-feira, 25 de setembro de 2006

 
Gozo V


Foto de Lilya Corneli



Vigilante a crueldade
no meu ventre

A fenda atenta
e voraz
que devora o que é
dormente

a febre que a boca
empresta
a vela que empurra o vento

a vara que fende
a carne

a crueldade que entende
o grito sobre o orgasmo
que me prende e me desprende


Maria Tereza Horta

sábado, 23 de setembro de 2006

 
Gozo IV


Foto de Angelicatas



Que tenhas de mim
o contorno incerto
acertado nas linhas do
teu corpo

os dentes nos lóbulos e no pescoço
os lábios
a língua a cobrirem os ombros


Maria Tereza Horta

sexta-feira, 22 de setembro de 2006

 
Robert Rauschenberg



A partir do dia 11 de Outubro, no Centro Pompidou, a grande exposição do ano: Robert Rauschenberg — Combines (1953-1964). No regresso de uma viagem pela Europa e norte de África, em 1953, Rauschenberg inicia a série Red Paintings. É com esta série que começa a trabalhar com assemblages de diversos materiais, a maior parte deles recuperados, e data desta época o termo Combine que Rauschenberg emprega para descrever estas peças em que a integração de objectos recuperados/encontrados num projecto de abstracção pictural provoca, de alguma maneira, a abolição da fronteira entre a pintura e a escultura.
Mais próximo da exposição, aparecerão aqui novas notas. Quem puder, compre já o seu bilhete para Paris.

 
A ler

Hoje, no DN, Ana Sá Lopes: O fascínio do Outono.

 
Gozo III


Foto de Angelicatas



Põe meu amor
teu preceito

teu pénis
meu pão tão cedo
de vestir e de enfeitar
espasmos tomados por dentro

e guarnecer o deitar
daquilo que vou gemendo

Meu amor
por me habitares
com jeito de teu
invento

ou com raiva
de gritares
quando te monto e me fendo


Maria Tereza Horta

 
Protections — This is Not an Exhibition



O Gutshaus Kranz, em Graz, apresenta, a partir de amanhã e até 22 de Outubro, a exposição Protections — This is Not an Exhibition que reúne obras de Cezary Bodzianowski, the Centre of Attention, Katrina Daschner, Elmgreen & Dragset, Tim Etchells, Vlatka Horvat, Christian Jankowski, Marysia Lewandowska & Neil Cummings, Katarina Löfström, Daria Martin, Kris Martin, Frédéric Moser & Philippe Schwinger, Warren Neidich, Roman Ondak, Elisabeth Penker, Philippe Rahm, Markus Schinwald, Dejan Spasovik, Apolonija Sustersic, Mark Wallinger, Markus Weisbeck e Herwig Weiser. A particularidade deste evento e o facto de não se assumir como uma exposição prende-se com o facto de as instalações, performances e objectos presentes estarem a ser construídos ou concluídos pelos artistas, estabelecendo com o público uma interacção efectiva. Tudo se passa um pouco à semelhança do conceito presente no Palácio de Tokyo, em Paris: project-in-progress.

quinta-feira, 21 de setembro de 2006

 
Sensibilidade e bom senso

A ler, hoje no Le Figaro, Michel Fichant: Benoît XVI, la «leçon de Ratisbonne» et le choix de la liberté intellectuelle.
Para quem muito fala do assunto mas ainda nem se deu ao trabalho de ler, aqui fica, mais uma vez o link: Fede, ragione e università. Ricordi e riflessioni.

 
Correio da Cassini



De muito, muito longe, a Cassini olha para casa. Aquela minúscula esfera luminosa com uma pequena lua. Nostalgias...

 
Gozo II


Foto de Katarzina Widmanska



Desvia o mar a rota
do calor
e cede a areia ao peso
desta rocha

Que ao corpo grosso
do sol
do meu corpo
abro-lhe baixo a fenda de uma porta

e logo o ventre se curva
e adormece

e logo as mãos se fecham
e encaminham

e logo a boca rasga
e entontece

nos meus flancos
a faca e a frescura
daquilo que se abre e desfalece
enquanto tece o espasmo o seu disfarce

e uso do gozo
a sua melhor parte


Maria Tereza Horta

 
Sarkis



Sarkis: Alive and After é o título da exposição que inaugura amanhã no San Francisco Art Institute, primeira grande exposição de Sarkis nos Estados Unidos. Nascido em Istambul, de origem arménia, Sarkis vive e trabalha em Paris desde os anos 60. A sua obra gira em torno da memória e do espaço numa permanente interrogação sobre a condição humana. Por outro lado, Sarkis é um dos primeiros artistas a relacionar a arte e o cinema. Nesta exposição esse aspecto encontra-se documentado através de várias curtas-metragens do autor, bem como, através de um conjunto de aguarelas realizadas sobre o filme Stalker de Andrei Tarkovski. Depois das exposições no Centro Pompidou em Paris, no Museu de Arte Contemporânea de Lyon ou do Centro Nacional de Arte Contemporânea de Grenoble, esta exposição de Sarkis pode ser vista em San Francisco até 9 de Dezembro.

quarta-feira, 20 de setembro de 2006

 
Gozo I


Foto de Christian Coigny



Linho dos ombros
ao tacto
já tecido

Túnica branda
cingida sobre as
espáduas

Os rins despidos
no fato já subido:
as tuas mãos abrindo a madrugada

Linho dos seios
na roca dos sentidos
a seda lenta sedenta na garganta

a lã da boca
cardada
no gemido

e nos joelhos a sede
que os abranda

Linho das ancas
bordado
de torpor

a boca espessa
o fuso da garganta


Maria Tereza Horta

 
Correio da Cassini



Saturno na sua cor natural. Sem comentários.

terça-feira, 19 de setembro de 2006

 
A ler

Hoje no DN: Santa aliança. A lucidez de Diogo Pires Aurélio.

 
Anjos mulheres – VI


Foto de Lilya Corneli



As mulheres voam
como os anjos:
Com as suas asas feitas
de cristal de rocha da memória

Disponíveis
para voar

soltas...

Primeiro
lentamente: uma por uma

Depois,
iguais aos passaros

fundas...

Nadando,
juntas

Secreta: a rasar o
chão

a rasar a fenda
da lua

no menstruo:
por entre a fenda das pernas

Às vezes é o aço
que se prende
na luz

A dobrarmos o espaço?

Bruxas:
pomos asas em vassouras
de vento

E voamos

Como as asas
lhe cresciam nas coxas

diziam dela:
que era um anjo do mar

Rondo alto,
postas em nudez de ombros
e pernas

perseguindo,

pelos espaços,
lunares
da menstruação

e corpo desavindo

Não somos violencia
mas o voo

quando nadamos
de costas pelo vento

até à foz do tempo
no oceano denso
da nossa própria voz

Sabemos distinguir
a dormir
os anjos das rosas voadoras

pelo tacto?

Somos os anjos
do destino

com a alma
pelo avesso
do útero

Voamos a lua
menstruadas

Os homens gritam:
– são as bruxas

As mulheres pensam:
– são os anjos

As crianças dizem:
– são as fadas

Fadas?

filigrama cintilante
de asas volteando
no fundo da vagina

Nadamos?

De costas,
no espaço deste século

Mudar o rumo
e as pernas mais ao
fundo

portas por trás
dobradas pelos rins

Abrindo o ar
com o corpo num só golpe

Soltas,
viando
até chegar ao fim

Dizem-nos:
que nos limitemos ao espaço

Mas nós voamos
também
debaixo de água

Nós somos os anjos
deste tempo

Astronautas,
voando na memória
nas galáxias do vento...

Temos um pacto
com aquilo que
voa

– as aves
da poesia

– os anjos
do sexo

– o orgasmo
dos sonhos

Não há nada
que a nossa voz não abra

Nós somos as bruxas da palavra


Maria Tereza Horta

 
Cerith Wyn Evans



And if I don't meet you no more in this world / Then I'll, I'll meet you in the next one / And don't be late, don't be late.
Take my eyes and through them see you é a exposição de Cerith Wyn Evans que inaugura amanhã no ICA - Institute of Contemporary Arts, em Londres, e poderá ser vista até 29 de Outubro. Cerith Wyn Evans trabalhou durante os últimos vinte anos na área do filme e do cinema mas apresenta aqui um conjunto de peças eveladoras dos seus interesses literários e filosóficos bem como da sua filiação ao conceptualismo nas obras em que aborda problemas de linguagem.

segunda-feira, 18 de setembro de 2006

 
Anjos da memória – V


Foto de Pascal Renoux



Os anjos alados
da memória

com as suas asas
de pérgula
e medronho

a voarem noite dentro,
pelo sonho

Serás de branco
despojada de tudo
à cabeceira

por detrás do meu ombro
anjo mudo

Serás de branco
despojada de tudo,

asas supostas
de ti
à minha beira

O pássaro cintilante
da tua nudez
(uma matriz calada)

Da tua nudez

Com os teus seios
de anjo
sob as asas

A tomares conta
da memória

És um passaro – digo
És um pássaro

com penas
cintilantes
dos teus olhos

As tuas asas
de pétalas

tecidas com a luz
das penas
das asas que te crescem

Poisar um pouco
nos parapeitos
da memória

antes de recomeçar
o voo
de regresso a casa

Com as nossas asas
lúcidas:
translúcidas e pálidas

Deixa-me voar
por cima do teu
colo

até ir poisar
na tua alma

É a memória,
dos teus dedos pisados
nas asas dos meus ombros

Entrelaçados
Enlaçados

Como entranças
os sonhos

As tuas asas de prata
que atravessam a voar
o território
brando
das minhas lágrimas

Este

é o inconsciente
dos teus olhos
de águas postas – de águas sobrepostas

– rente

à meiga – à mansíssima
racha
do teu ventre

Em voo raso
perto da sua boca:

A ouvir a memória...

Há um ruido de
asas
que te é próximo

um odor a flor,
a framboeza

um sabor a leite
e a morango
numa uterina luz de penumbra acesa

Um pouco acima
dos teus olhos,
como um pássaro

a voar por dentro,
bem por dentro
do interior dos lábios...

do corpo

A parte que é
anjo
do teu corpo

e me procura a meio
da madrugada

Sobrevoando o lago
que é suposto
ser no meu sono
aquilo que calava

A parte que é
anjo
do teu corpo

e me visita
a meio da madrugada

descansando as asas
dos teus ombros,
a meu lado:
em cima da almofada

Voava,
com a memória
das asas

no sentido inverso
do silêncio

e do sono

Oiço atrás de mim,
o breve respirar
das tuas asas

– quase imperceptivel –

Um ligeiro arfar
Como a brisa a passar
por entre as casas



Maria Tereza Horta

 
Diário da guerra



O mundo islâmico anda cada vez mais susceptível: ele é as caricaturas, ele é os textos do Papa. Atenção: um dia destes não nos será permitido qualquer comentário, qualquer reacção, muito menos uma retaliação. Por causa da divulgação do texto do Papa, uma freira italiana foi assassinada em Mogadishu, na Somalia. O silêncio amedrontado é a reacção ocidental. Por estas e por outras, estamos a perder a guerra.
O texto de Bento XVI, Fede, ragione e università. Ricordi e riflessioni, é um texto de alta qualidade intelectual, lido no âmbito de uma visita à Universidade de Regensburg. Será que os intelectuais do Ocidente perderam completamente "o pé"? Será que uma aula de filosofia e de teologia de altíssimo gabarito já não é possível no Ocidente? Há que andar a medir palavras e factos históricos? Leiam o texto, senhores intelectuais. Leiam-no e estudem-no. E decidam depois se a reacção absolutamente desproporcionada do Islão será só apanágio do dito fundamentalismo ou de um processo civilizacional que ainda se rege pela leitura primária e pela ignorância remetendo, necessáriamente, para a violência, a opressão e a censura.

sábado, 16 de setembro de 2006

 
Os anjos do corpo – IV


Foto de Pascal Renoux



Meu infatigavel

anjo,

da guarda de meu corpo

São os anjos quem
guardam
os orgasmos

Pastores

Dos rebanhos
– dos ardores
Dos odores do corpo

Hei-de confessar-te
um dia
o meu desejo:

um anjo

que me acaricie devagar o clitóris
as pernas entreabertas
ao meu beijo

Quantas vezes te digo
que te dispo
e depois te lambo

primeiros as asas
e o pénis

e em seguida: o ânus

E o anjo
debaixo
ficou a acariciar o pénis
do anjo que voava
por cima

de manso procurando
o fundo
da vagina

Sou eu que te transformo
de prazer
em anjo do orgasmo

infatigável
suco
da língua

Naquilo que te faço

Com o teu clitóris
de ouro,
és o anjo

mamilos à flor da pele
que tapas com as asas

Os anjos descobrem
a vulva
no mesmo instante

em que sabem
do pénis:

com
as pernas ligeiramente
abertas
e desviando as asas

Despir os anjos
um por um

passando-lhes a língua...

lentamente,
pelo sal do pénis
Sorvendo-lhes em seguida
os sucos da vagina

Penteio com os dedos
os cabelos
deste arcanjo

respirando baixo
o interior macio
das suas pernas

o púbis
deste anjo

O sabor do esperma
dos anjos que imaginam

a-mar

as águas
uterinas

Lambe-me devagar
o céu da boca

como se a voasses

É um púbis de anjo
com pequenas asas

sob:
sobre a doce matiz
matriz
do clitóris

Viro-te anjo
debaixo do meu corpo

cubro-te:
voando – vogando
pelo nada

o teu pénis
direito
no meu púbis

e mais abaixo
a tua vagina alada

Adormeço de ventre
em tuas
asas

deitada ao comprido
no espaço
das tuas pernas

pernas

Cisterna
posta à beira
da sede dos teus braços

Primeiro roço-te
as asas
suspensas pelos teus ombros

imaginando apenas

aquilo que depois
mergulho
e faço:

Traz o anjo
o arrepio
ao corpo todo

um aperto nos
seios
e na vagina

Uma febre incerta
que vagueia
nas asas, nas coxas
e nas veias

Tinha um corpo de
lua
pelo lado da cor e do frio

em desiquilibrio no fio da faca
do orgasmo

O teu corpo,
neste envolvimento
de voo

e de vulva

Meu amor que mergulhas
de vertigem:

Anjo expectante
da vagina

A mistura de mim
com o teu corpo

asas pequenas que estremecem
debaixo do desejo

Não tens noção
de quanto é corpo o corpo
nem desejo

Anjo

Voando sobre
o que é baixo

Sob

Voando sob
o que é por baixo

Tocar-te apenas com
a língua
a cabeça do pénis

como se devagar
lambesse
o meu clitóris

até sentir o orgasmo
trepar-me pelas pernas

Bebem os anjos
a saliva
dos anjos

Pela taça
– exposta –
da vagina

São rarissimas as
asas
que não partem dos seios

a florir nos
ombros

Como um manso púbis
com os seios veios
de sombra

Quando
o clitóris toca
o clitóris dos anjos...

Lambe-me as asas
– disse o anjo
ao anjo mais perto...

dos seus pulsos


Maria Tereza Horta

sexta-feira, 15 de setembro de 2006

 
Anjos do amor – III


Foto de Katarzina Widmanska



(à minha mãe)

Vens de um sonho
tomado
da infância

quando comigo deitada nos lençois
me abraçavas
E o orgasmo te transformava as asas

Que domínio
tenho
dos teus braços?

meu amor,

ao voares sobre o que eu faço
com teu corpo de cetim
nadando em nosso abraço?

Tu voas,

como as bruxas
e os anjos

Como os rios
por dentro das nuvens

e da vagina

És o anjo
tu
das minhas asas

sobre os seios...

Suposto é de ti
que tu tens asas

luzentes:
a tremerem-te
na fala

As laminas
de metal
das tuas asas?

A lembrar o sol
a bater
nas penas dos pássaros

Tu,
és o anjo negro
da boca...

do meu corpo


Maria Tereza Horta

 
Yayoi Kusama



Inaugura hoje, na Galleria Civica di Modena, a instalação Metamorfosi, de Yayoi Kusama, talvez a mais importante artista japonesa viva. Kusama foi para os Estados Unidos no final dos anos 50 e ganhou notoriedade com a colaboração com o estilista Issey Miyake. Kusama participou na Bienal de Veneza em 1966. Esta é a primeira exposição de Yayoi Kusama em Itália, no âmbito do Festival Filosofia, esta ano dedicado ao tema L’Umanità. Esta instalação de Yayoi Kusama poderá ser vista até 7 de Janeiro de 2007.

 
Correio da Cassini



Parece a Terra. Não é. É Titan, a lua de Saturno com mares, continentes, atmosfera e imensos filões de ouro. Parece a Terra. Há muito tempo atrás.

quinta-feira, 14 de setembro de 2006

 
A ler

Resposta fulminante de Tiago de Oliveira Cavaco no Voz do deserto: Tenho cinco reis, tenho um alguidar, tenho um macaquinho de pernas para o ar. A propósito de criacionistas e darwinistas.

 
Anjos do Apocalipse – II


Foto de Lilya Corneli



Este é o anjo do apocalipse
com a sua espada
filva

funda

Embainhada na nossa
vagina

Ei-lo que rompe
o espaço
com a espada

com o esperma

Anjo da justiça
com o seu pénis

Caminham com estandartes
Com espadas e paixão
Numa erecção calada

São os anjos do ódio
com a sua raiva
alada

Vestem o corpo
com o brilho das armaduras
e do vidro

e só depois voam...

Os arcanjos do sonho
com as suas asas
nocturnas de veludo

São os arcanjos
do sonho

Usando comigo
a sua espada
de aço


Maria Tereza Horta

 
Erik Sandberg



Para quem esteja em Washington, inaugura amanhã no Conner Contemporary Art, mais uma exposição de Erik Sandberg, um dos mais interessantes jovens pintores norte-americanos. Com o título Contrary, a exposição mostra um conjunto de peças recentes de Sandberg, bem diferentes da última série que o artista trabalhava. Neste caso, Sandberg apropria-se de um conjunto de poses e posturas tradicionais da escultura renascentista, nomeadamente de Donatello, criando uma atmosfera contemporânea em torno dessas figuras à escala natural. A exposição pode ser vista até 28 de Outubro.

quarta-feira, 13 de setembro de 2006

 
Os anjos – I


Foto de Katarzina Widmanska



Eles andam no ar
com as suas vestes
longas

as asas frementes
a baterem no tempo

Vêm
da infância
a rasar a memória

a voarem o vento

Ouvia os insectos,
deitada-rente
sobre a terra

e imaginava os anjos
debruçados no espaço
a beberem o sol

Uma por uma as pétalas
Os gomos

as citilantes escamas
mais pequenas

Uma por uma as penas

a formularem a nossa memória
das asas dos anjos

Tem a força estagnada
das paredes
a respirarem através da cal do útero

num arfar
lento
menstruação contida

Os pés vão nus,
a bordejarem o voo

a controlarem o
espaço

lemes do corpo
a fixarem
as asas:

crespas e acesas
nos ombros dos
anjos

São anjos
apenas
com o corpo dos homens

num corpo de mulher

e um ligeiro crepitar
de asas
na altura dos ombros

Tem uma conotação
sexual
de aventura

com a sua vagina
entreaberta
e o seu clitóris tumefacto
e tenso
à ponta dos dedos

Desviar os lábios
dos anjos

mas entreabrir-lhes também
as coxas

os sonhos – a mente
enquanto eles observam

Quando os anjos
flutuam
sobre as tréguas

naquele segundo
em que se ouve bater
o coração das pedras

Uma flor de
amparo,

o apoio de uma
asa
no voo raso às raízes do tempo

Até ao vácuo?

Os anjos são
os olhos
da cidade

Olhos de mulher,
que voa

Tem asas de cristal
e água
os anjos que à flor-do-dia
entornam a madrugada

cintilantes e volácteis

Eles voam com as suas asas
de prazer:

os anjos da fala
– dormindo na saliva da boca

Substituir os peixes alados
por anjos
Com as suas longínquas asas
a afagar os meus ombros

Queria saber
do destino dos anjos

quando voam
no mar
dos nossos olhos

No céu líquido
dos olhos
das mulheres

Diz-me
da poesia

através da palavra
dos anjos...

Aos olhos do tempo
a transgressão
das horas

pelo dentro das nervuras
das asas

pequenos capilares de vento
onde começa a vontade
de voar

num caminhar
sedento

Têm todos os anjos
o vício:

da queda?


Maria Tereza Horta

 
Correio da Cassini



Por muito que saibamos (ou imaginemos) a escala do gigante Saturno, ficamos sempre surpreendidos com algumas fotografias que a Cassini envia evidenciando isso mesmo. É difícil, para o ser humano, imaginar determinadas escalas para além de um determinado limite.

terça-feira, 12 de setembro de 2006

 
Momento


Foto de Pascal Renoux


Chegado o momento
em que tudo é tudo
dos teus pés ao ventre
das ancas à nuca
ouve-se a torrente
de um rio confuso
Levanta-se o vento
Comparece a lua
Entre linguas e dentes
este sol nocturno
Nos teus quatro membros
de curvos arbustos
lavra um só incêndio
que se torna muitos
Cadente silêncio
sob o que murmuras
Por fora por dentro
do bosque do púbis
crepitam-me os dedos
tocando alaúde
nas cordas dos nervos
a que te reduzes
Assim o momento
em que tudo é tudo
Mais concretamente
água fogo música


David Mourão Ferreira


 
Guerra perdida

Depois de assistir ao debate de esta noite do prós e contras na RPT 1, fiquei com a certeza de que esta guerra está perdida. Mário Soares está morto. Falta apenas enterrá-lo. Fala de um mundo que já não existe. Chega a ser comovente a troca de datas, os disparates conspiratórios, a infantilidade com que aborda os problemas, metendo os pés pelas mãos em nome de um socialismo democrático caduco, rememoração sem fim dos ideais de uma vida. Infelizmente, a leitura do duro e penoso princípio da realidade remete-o para a História que é, em parte, a história de todos nós, não podendo, no entanto, iludir-nos ou impedir-nos de fazer uma leitura factual da realidade presente. Essa, ele nega, com a dispensa que a idade lhe confere.
Os intelectuais de esquerda, deserdados do comunismo, facturam na anti-globalização, criando desculpas infantis para a acção terrorista, numa perspectiva sempre anti-americana. Eles são, afinal, o apoio, dentro do Ocidente, de que o fundamentalismo islâmico necessitava. São o movimento de auto-crítica, absolutamente impensável no interior do Islão. É a partir daqui que se desenvolverá o ataque final, com apoios internos, com condescendências internas. Esse ataque poderá ter a forma nuclear ou biológica. Será sempre um ataque de matriz cultural ao Ocidente.
Há diálogos impossíveis. Mário Soares tem anos de vida suficientes para saber isso. Ou, afinal, a sabedoria nada tem que ver com a idade.


segunda-feira, 11 de setembro de 2006

 
11.09


Foto de Joana Quinta

Há umas semanas atrás, numa pequena aldeia espanhola, encontrei isto. Por entre as manchas de vermelho/sangue pode-se ler pintado toscamente: Despóis da de Madrid tocache a ti.
Ainda há quem se lembre que estamos em guerra.

 
O que se passa na cama


Foto de Christian Coigny


(O que se passa na cama
é segredo de quem ama.)

É segredo de quem ama
não conhecer pela rama
gozo que seja profundo,
elaborado na terra
e tão fora deste mundo
que o corpo, encontrando o corpo
e por ele navegando,
atinge a paz de outro horto,
noutro mundo: paz de morto,
nirvana, sono do pênis.

Ai, cama canção de cuna,
dorme, menina, nanana,
dorme onça suçuarana,
dorme cândida vagina,
dorme a última sirena
ou a penúltima… O pênis
dorme, puma, americana
fera exausta. Dorme, fulva
grinalda de tua vulva.

E silenciem os que amam,
entre lençol e cortina
ainda úmidos de sêmen,
estes segredos de cama.


Carlos Drummond de Andrade

domingo, 10 de setembro de 2006

 
Correio da Cassini



Prometeus passa pela Cassini, na luz dos anéis. Aqui.

 
O chão é cama


Foto de Katarzina Widmanska



O chão é cama para o amor urgente,
amor que não espera ir para a cama.
Sobre tapete ou duro piso, a gente
compõe de corpo e corpo a úmida trama.

E para repousar do amor, vamos à cama.


Carlos Drummond de Andrade

 
Nancy Rubins



No SculptureCenter em Nova York, inaugura hoje uma exposição de Nancy Rubins que poderá ser vista até 18 de Novembro. A exposição mostra uma instalação em que são desmontadas e remontadas um conjunto de peças produzidas específicamente para determinados espaços e aqui, no espaço do SculptureCenter assumem novos parâmetros e configurações. O título da exposição — MoMA and Airplane Parts 1995 that visited Fondation Cartier pour l'art contemporain 2002/2003 then visited Forte Belvedere in 2003 and is now at SculptureCenter — reflecte o percurso das peças e as novas circunstâncias em que podem ser vistas.

 
Roman Signer



«Peut-être ai-je un concept différent de la sculpture. Il s'est graduellement développé au cours de mes interventions. Je me considère comme un sculpteur. Les problèmes sont toujours liés à l'espace, aux événements dans l'espace, aux processus temporels». Roman Signer
Signer, nascido na Suíça em 1938, é conhecido pelas suas performances e acções em que o tempo e o espaço, bem como o conceito de escultura, são redefinidos. Regra geral, Signer usa elementos naturais como o fogo ou o vento para estabelecer relações surpreendentes com o espaço de intervenção. Esta é a primeira exposição individual de Signer em Paris. Inaugura hoje e poderá ser vista até 12 de Novembro no Centre culturel suisse de Paris, no âmbito do programa Aller/Retour, já falado neste blog.

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