<body><script type="text/javascript"> function setAttributeOnload(object, attribute, val) { if(window.addEventListener) { window.addEventListener('load', function(){ object[attribute] = val; }, false); } else { window.attachEvent('onload', function(){ object[attribute] = val; }); } } </script> <div id="navbar-iframe-container"></div> <script type="text/javascript" src="https://apis.google.com/js/platform.js"></script> <script type="text/javascript"> gapi.load("gapi.iframes:gapi.iframes.style.bubble", function() { if (gapi.iframes && gapi.iframes.getContext) { gapi.iframes.getContext().openChild({ url: 'https://www.blogger.com/navbar.g?targetBlogID\x3d6432744\x26blogName\x3dANTES+DE+TEMPO\x26publishMode\x3dPUBLISH_MODE_BLOGSPOT\x26navbarType\x3dSILVER\x26layoutType\x3dCLASSIC\x26searchRoot\x3dhttps://antesdetempo.blogspot.com/search\x26blogLocale\x3dpt_PT\x26v\x3d2\x26homepageUrl\x3dhttp://antesdetempo.blogspot.com/\x26vt\x3d810648869186397672', where: document.getElementById("navbar-iframe-container"), id: "navbar-iframe", messageHandlersFilter: gapi.iframes.CROSS_ORIGIN_IFRAMES_FILTER, messageHandlers: { 'blogger-ping': function() {} } }); } }); </script>

quinta-feira, 7 de outubro de 2004

 
Cartas de Paris (13)

Alechinsky – Cinquenta anos de desenhos (9)

Pierre Alechinsky, Table de travail, 1963.

Encrier de voyage
Monter à bord d'un pinceau caboteur et reconnaître la silhouette amie, indélébile, laissée par le sillage d'encre de Chine sur le bleu, lithographié, de la carte de navigation.
Les dessins venus plus tard dans le blanc des marges de la carte, parfois longtemps plus tard, semblent sans connexion avec la carte même. Ou si peu. Comme paraissent peu représentatifs du voyage le ticket poinçonné retrouvé au fond d'une poche avec une carte postale où nous nous sommes promenés (mais la rue fut prise sous un autre angle, un autre ciel et sans doute à une autre époque), des timbres «pour l'étranger», une note défroissée de restaurant et ses écritures de bord de table, deux ou trois adresses de personnes rencontrées qu'on ne reverra plus et à qui jamais on ´n'écrira.
La couleur est donnée, verticale, qui passe par les jours et entrebâillements du dessin noir. Elle s'était d'abord présentée en vue aérienne avec des bruns et des gris (les montagnes, les ombres), des à-plats verts (telles régions boisées ou herbeuses), des bleus déjà d'yeux profonds (deux lacs côte à côte) ou en dégradé (les bords de mer) ou plus claire encore et finalement blanchâtre ou blanche (les déserts d'eau ou de glace ou de sable), etc.

Pierre Alechinsky
in: Michel Butor, Michel Sicard, Alechinsky, frontières et bordures, encres et peintures, 1981-1984, Paris, 1984.


Pierre Alechinsky, Central Park, 1965.




<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?