quinta-feira, 21 de abril de 2005
Um livro
Editado em 1923, La Kabbale Juive, Histoire et doctrine de Paul Vulliaud é sem dúvida a obra de referência no que respeita a ensaios críticos sobre a Kabbala. A edição aqui apresentada das Editions d'Aujourd'hui é a reedição exacta da edição de Nourry de 1923. Em dois volumes com cerca de 1.100 páginas, Paul Vulliaud, refazendo os percursos dos vários estudos sobre a Kabbala, desde o Renascimento (com Pie de la Mirandola), oferece aqui uma contribuição decisiva para o entendimento da gnose cabalista e a sua importancia e lugar na história do pensamento judeu.
Esta é uma obra fundamental para quem se interessa pelo estudo das religiões, em geral, e pela Kabbala, em particular. P. Vulliaud escreve, a certa altura (Cap. XI, L'Origine des choses):
La question de l'existence de Dieu n'est pas mise en doute ni même discutée par les Kabbalistes; nous l'avons observé. Celle de la création ex nihilo ne l'est pas davantage. Les Sages de la Vérité ne se posent pas en philosophes. Quelle différence de langage et de méthode entre l'école de Siméon ben Jochaï et Saadya, Bahya, Maïmonide et Albo, c'est-à-dire le Père de l'Hébraïsme ésotérique et les théologiens officiels du Judaïsme, entre le Zohar aux allures midraschiques et symboliques, et les Croyances et les Opinions, les Devoirs du Coeur, le Guide des Egarés, le Livre des Principes!
Nous remarquions précédemment que le Christianisme n'avait pas, tout d'abord, présenté un corps de doctrines systématisé; on peut encore avec le même à-propos se rappeler que Platon n'a pas cru devoir insérer ses enseignements dans le contour de formes dogmatiques. Cet intuitif a, lui aussi, développé maintes théories au gré d'une fantasie poétique. Ce qui leur a, du reste, laissé une certaine imprécision. Encore une fois, la Kabbale n'est pas une recherche de la vérité philosophique et religieuse, c'est une "Gnose", c'est-à-dire une connaissance plus approfondie de la divine révélation transmise par la tradition. Mais elle procède également suivant un mode de comparaison afin d'expliquer le "comment des choses".
Esta é uma obra fundamental para quem se interessa pelo estudo das religiões, em geral, e pela Kabbala, em particular. P. Vulliaud escreve, a certa altura (Cap. XI, L'Origine des choses):
La question de l'existence de Dieu n'est pas mise en doute ni même discutée par les Kabbalistes; nous l'avons observé. Celle de la création ex nihilo ne l'est pas davantage. Les Sages de la Vérité ne se posent pas en philosophes. Quelle différence de langage et de méthode entre l'école de Siméon ben Jochaï et Saadya, Bahya, Maïmonide et Albo, c'est-à-dire le Père de l'Hébraïsme ésotérique et les théologiens officiels du Judaïsme, entre le Zohar aux allures midraschiques et symboliques, et les Croyances et les Opinions, les Devoirs du Coeur, le Guide des Egarés, le Livre des Principes!
Nous remarquions précédemment que le Christianisme n'avait pas, tout d'abord, présenté un corps de doctrines systématisé; on peut encore avec le même à-propos se rappeler que Platon n'a pas cru devoir insérer ses enseignements dans le contour de formes dogmatiques. Cet intuitif a, lui aussi, développé maintes théories au gré d'une fantasie poétique. Ce qui leur a, du reste, laissé une certaine imprécision. Encore une fois, la Kabbale n'est pas une recherche de la vérité philosophique et religieuse, c'est une "Gnose", c'est-à-dire une connaissance plus approfondie de la divine révélation transmise par la tradition. Mais elle procède également suivant un mode de comparaison afin d'expliquer le "comment des choses".
