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sexta-feira, 3 de junho de 2005

 
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Le Pélican


Foto de Anjel Burbano


Le pélican de la zoologie commune est un oiseau aquatique, de deux mètres d'envergure, avec un bec très long et large, et dont pend, de la mâchoire inférieure, une membrane rougeâtre qui forme une espèce de sac pour garder du poisson; celui de la fable est plus petit et son bec est aigu et bref. Fidèle à son nom, le plumage du premier est de couleur blanche; celui du second est jaune et quelquefois vert. Ses habitudes sont encore plus singulières que son aspect.
Du bec et des griffes, la mère caresse ses enfants avec une telle dévotion qu'elle les tue. Trois jours plus tard le père arrive; désespéré de les trouver morts, celui-ci s'ouvre le poitrail à coups de bec. Le sang que répandent ses blessures les ressuscite... Les bestiaires racontent ainsi le fait, sauf que saint Jérôme, dans un commentaire au psaume 102 ("Je suis comme un pélican du désert, je suis comme une chouette de la lande"), attribue la mort des enfants à un serpent. Que le pélican s'ouvre la poitrine et nourrisse de son propre sang ses enfants, c'est la version commune de la fable.
L'eucharistie et la croix font penser que le sang donne vie aux morts; ainsi un vers célèbre du Paradis (XXV, 113) appelle Jésus-Christ "notre pélican". Le commentaire latin de Benvenuto d'Imola explique: "On dit pélican parce qu'il s'ouvrit le flanc pour nous sauver, comme le pélican qui vivifie ses enfants morts avec le sang de son poitrail. Le pélican est un oiseau égyptien."
L'image du Pélican est courante dans l'héraldique ecclésiastique et elle est gravée encore sur les ciboires. Le bestiaire de Léonard de Vinci définit ainsi le Pélican:

Il aime beaucoup ses enfants, et les trouvant au nid tués par les serpents, il se déchire le poitrail, et, les baignant de son sang, il les fait revenir à la vie.

J.L. Borges e Margarita Guerrero in Le Livre des Êtres Imaginaires, 1978.



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