domingo, 15 de abril de 2007
Matines
Foto de Katarzina Widmanska
J'ai rêvé d'une grande route
Où tu étais seule à passer
L'oiseau blanchi par la rosée
S'éveillait à tes premiers pas
Dans la fôret verte et mouillée
S'ouvraient la bouche et l'oeil de l'aube
Toutes les feuilles s'allumaient
Tu commençais une journée
Rien ne devait faire long feu
Ce jour brillait comme tant d'autres
Je dormais j'étais né d'hier
Toi tu t'étais levée très tôt
Pour matinale máccorder
Une perpétuelle enfance.
Paul Éluard in Le phénix, 1951.
Foto de Katarzina Widmanska
J'ai rêvé d'une grande route
Où tu étais seule à passer
L'oiseau blanchi par la rosée
S'éveillait à tes premiers pas
Dans la fôret verte et mouillée
S'ouvraient la bouche et l'oeil de l'aube
Toutes les feuilles s'allumaient
Tu commençais une journée
Rien ne devait faire long feu
Ce jour brillait comme tant d'autres
Je dormais j'étais né d'hier
Toi tu t'étais levée très tôt
Pour matinale máccorder
Une perpétuelle enfance.
Paul Éluard in Le phénix, 1951.